Courir après une maladie grave et avec des genoux fragiles

Sommaire :

 

Courir après une maladie grave et avec des genoux fragiles

L’histoire de Vincent qui s’est mis à courir en sortant d’une maladie grave et qui a en plus des genoux fragiles m’a touchée.

J’ai proposé à Vincent de vous la partager afin de vous envoyer un message d’espoir.

Avec de la persévérance et en étant bien accompagné, il est possible de réaliser de grandes choses !

Vous pouvez choisir entre regarder cette interview en vidéo ou lire la retranscription.

L’application pour les kinés développée par Vincent : https://monkine.mk/ L’application Strava dont on parle dans la vidéo : https://www.strava.com/?hl=fr

Une rencontre grâce au groupe Privé Bouge tes genoux

Aline : Bonjour c’est Aline de bougetesgenoux.com.  Je vous présente aujourd’hui Vincent que j’ai rencontré dernièrement.

En fait Vincent a demandé à s’inscrire au groupe privé Facebook bougetesgenoux et quand j’ai écouté son histoire j’ai eu envie de la partager avec vous.
Je vais laisser Vincent se présenter.

Vincent : Bonjour. Je m’appelle Vincent Druart.
J’ai contacté Aline sur un groupe Facebook parce que j’avais quelques douleurs aux genoux que je traîne depuis plusieurs mois.

C’est comme ça que je suis rentré sur le groupe.
Pour chercher des solutions, rencontrer Aline et la kinésithérapeute avec qui elle avait initialement crée ce groupe et avec qui j’ai eu l’occasion de discuter aussi par ailleurs.

Des genoux fragiles depuis de nombreuses années.

Aline : Super ! Et en fait ces histoires de douleurs aux genoux pour toi Vincent, c’était des vieilles douleurs qui remontent à pas mal de temps, si je me souviens bien.
Est-ce que tu peux nous raconter ces douleurs aux genoux ?
Et surtout ce que tu as pu faire malgré ce problème.

Vincent : Bien sûr.
Alors effectivement que j’ai toujours eu des genoux fragiles. De longue date, je ne saurai pas dire à partir de quand ça a commencé.

Mais dans mes pratiques sportives dès que c’était un petit peu plus intense, dès que je pratiquais après une longue période d’inactivité, j’avais des douleurs aux genoux.
Quand je fais le ski, entre autres.
J’habite à Grenoble, je n’ai pas précisé.
Du coup on est près des montagnes et j’aime bien faire du ski. J’aime bien les bosses ! Et c’est vrai que je me régale.
Mais le lendemain de mes pratiques sportives, j’ai tendance à voir vite mal aux genoux.

Se mettre à courir malgré des genoux fragiles comme un défi suite à une longue maladie

Vincent MonKine2

Vincent : J’ai été atteint d’une maladie grave, j’ai eu une leucémie fin 2017 et j’ai dû faire 6 à 8 mois d’hospitalisation assez forte, en chambre à flux.
Allongé avec très peu de mobilité, beaucoup de fatigue…

C’est donc une expérience un petit peu traumatisante pour la tête et pour le corps.

Mais ce n’est pas le sujet du jour !
Après ces 8 mois d’inactivité, lorsque je suis sorti de l’hôpital, j’ai voulu me remettre en forme.
J’ai essayé de reprendre déjà une activité de mouvement et de vie quotidienne normale. Ce qui était déjà un premier effort !

Et puis un jour, un de mes très bons amis me dit « Vincent, et pourquoi pas te remettre à courir et on s’inscrit à un trail ?».

J’ai pensé que oui, j’allais d’abord me remettre à courir, et puis qu’on en reparlerait plus tard peut être.

Aline : Tu faisais de la course à pied avant d’avoir la leucémie, ou pas du tout ?

Vincent : Oui, alors en sportif raisonné. De temps en temps le dimanche, mais pas forcément très régulièrement.

Aline : Donc c’était un gros défi pour toi après la maladie !

Vincent : Oui, un gros défi !

Mon ami a inscrit tout le groupe de copains, donc je n’avais pas vraiment le choix ! Il fallait que je le fasse, la chance !

Ce qui était bien c’est j’avais six mois devant moi, donc 6 mois pour m’entrainer.
Donc je reprends l’entraînement.

La première séance j’ai couru trois minutes et j’ai eu mal pendant quatre jours. Alors mal musculairement surtout !

Et très rapidement au fil des entraînements et des sorties, j’ai eu en plus des douleurs aux genoux qui m’empêchaient de continuer.

A un moment donné, j’arrivais à un stade où ce n’est pas la musculature, ce n’est pas le cardio, mais c’est le genou qui me bloquait.

Et c’est comme ça que j’ai découvert le monde de la kinésithérapie.
Je suis allé voir mon généraliste pour lui parler de mes soucis.
Il m’a envoyé chez un kiné du sport et du coup j’ai pu reprendre en douceur.

J’étais accompagné par un super kiné du sport qui m’a fait beaucoup d’entraînements, de renforcement physique, renforcement musculaire, de la cuisse, la jambe et tout ce qui l’encadre le genou et qui lui permet de tenir.

Comment se mettre à courir quand on a beaucoup perdu en musculature à cause d’une maladie et que l’on a des genoux fragiles

Vinent MonKine1

Aline : Est-ce que tu sais ce que tu as exactement au genou, ou pas ?

Vincent : Non. En fait j’ai fait une échographie. Je n’ai rien de de flagrant. Rien qui apparaît sous le genou.

C’est là où c’est bien d’être entouré aussi.
Parce que face à ces douleurs-là, on ne sait pas trop comment réagir.
Est-ce qu’il faut aller les chercher ?
Est-ce qu’il faut continuer ?
S’arrêter immédiatement etc…

Donc pour moi en tout cas, mon kiné m’a conseillé de continuer de courir et d’essayer d’aller chercher les premières douleurs.

Et de laisser reposer ensuite quelques jours pour attendre que les douleurs s’estompent.
Si j’avais trop de douleurs suite à la course à pied, parce que par exemple j’avais commencé à avoir mal alors que j’étais loin de la maison et qu’il fallait forcément que je rentre, je laissais reposer quelques jours ensuite.

On a travaillé sur les foulées, les modifier etc.

En fait, y a des petites choses qui se mettent en place et qui, en tout cas, avec la partie musculation de la jambe et tout ça, mis bout à bout, m’ont permis de faire mon premier petit trail dont je ne suis pas peu fier !

Aline : C’était quel type de trail ? Quelle distance, quel dénivelé ?

Vincent : Alors c’était un trail familial.
Les amateurs de trails rigoleront peut-être doucement, mais pour moi ce n’était pas rien.
Non, c’était même énorme ! La performance pour moi était énorme.

Le trail faisait 600 m de dénivelé et 10 km si je me souviens bien, aujourd’hui ça commence à s’éloigner un petit peu.
Mais c’était surtout dénivelé qui était important pour moi. 600 m de dénivelé qui sont durs physiquement. Et traumatisants pour les articulations aussi.
C’est ce qui me faisait le plus peur.

Aline : Surtout après une période d’immobilité en hôpital, où on perd beaucoup en musculature et où les articulations n’ont plus l’habitude des chocs, ni de l’activité physique.

C’est déjà un bel exploit sportif !

Vincent :  C’est hallucinant ce qu’on perd en musculation quand on arrête complètement de bouger. Ça va à une vitesse dingue !

Aline : Et qui paraît disproportionnée par rapport au temps qu’il faut pour récupérer derrière ! Là par contre c’est très long…

Vincent : Complètement, c’est terrible ! Il ne faut surtout pas rester tout l’après-midi dans son canapé. Ce n’est pas bon pour le corps…

Apprendre à connaitre ses limites pour se mettre à la course à pied suite à une maladie et avec des genoux fragiles.

Aline : Ce n’est pas bon pour le corps, ce n’est pas bon pour les genoux non plus.

Mais en tout cas tu as vraiment fait ce qu’il fallait c’est à dire : du renforcement musculaire, être accompagné par quelqu’un qui s’y connaît dans ces problèmes-là, et une augmentation progressive.

C’est à dire d’aller jusqu’à sa limite mais pas plus.
Et au fur et à mesure la limite augmente.

Est-ce que tu as bien senti ça ?
C’était plutôt une progression linéaire pour toi ? Ou il y a eu pas mal de retours en arrière ?
Comment ça s’est passé ?

Vincent : Non c’était assez linéaire dans la gestion des douleurs.

Il faut aller chercher le moment qui est un peu difficile et le passer.

S’arrêter à temps pour pas se faire trop mal.
Donc il faut qu’il y ait un petit seuil de douleur pour progresser, et puis savoir s’arrêter après parce que sinon on va se traîner la douleur pendant plusieurs jours.
Quatre, cinq jours…

Alors que si on s’arrête un peu plus tôt, on peut reprendre, peut-être pas le lendemain, mais le surlendemain.
Courir tous les deux jours, c’est déjà largement suffisant quand on reprend. Moi j’ai commencé par des fréquences de course tous les quatre jours au début. Quatre jours c’était bien pour commencer.

Aline : Et tu arrivais à sentir facilement cette limite ?

Parce qu’il y a beaucoup de gens qui me posent la question : « Mais comment je sais quand je vais trop loin et quand je ne vais pas assez loin ? ».

Est-ce que toi c’était facile à sentir ou pas ? Est-ce que c’est un apprentissage ? Comment ça s’est passé ?

Vincent : C’est un apprentissage. Parce que d’abord je me focalisais, enfin en ce qui me concerne, plutôt sur la partie cardio et musculaire. Et le lendemain, j’avais mal aux genoux.

Mais avec tout ce qui est travail de renforcement et cetera, la partie musculaire dans mes sorties footing a été moins contraignante.
Du coup, j’ai pu me concentrer sur mes douleurs de genoux.
Et donc là on est beaucoup plus libre pour mettre son attention sur cette douleur qui est prédominante.

Résultat : on le sent quand on a mal.

Moi quand je sors maintenant, je sens si j’ai mal. Dans ce cas, je fais attention à la position de mon genou, à ma foulée…

Il y a plein de choses à prendre en compte. Les chaussures, le type de sol, la position du corps, l’alignement des genoux par rapport aux hanches, aux chevilles…

Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais j’ai appris pleins de petites choses auxquelles il faut faire attention.

Être encadré quand on ne connaît pas tout ça, ça en vaut la peine.
En ce qui me concerne, c’était un kiné du sport. C’est important.

Aline : Oui c’est important d’être aidé pour avoir les bons conseils techniques.

Ce sont des choses que je mets beaucoup sur mon site internet et sur la chaîne Bouge tes genoux.


L’importance moralement de se faire accompagner pour se mettre à courir après une maladie.

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Aline : Et puis il y a l’accompagnement moral.
De savoir que c’est normal ce qu’on ressent, c’est normal les étapes par lesquelles on passe, c’est important aussi.
Ce soutien moral, c’était quelque chose d’important pour toi ?

Vincent : Oui j’ai eu un kiné avec qui il y avait beaucoup de confiance, de discussions, d’échanges…  J’ai appris beaucoup de choses.

Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est que l’on s’est inscrit à ce trail avec des amis. On était plusieurs.

C’était l’occasion de se retrouver.
On n’habite pas tous au même endroit donc c’était aussi l’occasion d’organiser un week-end entre nous et de se retrouver.
Alors hors de question de manquer à l’appel !

Et tout au long de l’entraînement on s’est tous inscrits sur une application. Pour enregistrer ses entraînements et les partager avec ses amis.

C’est super motivant !

Les copains voient les sorties, voient les progressions.
Ils peuvent dire : « Super Vincent tu as couru aujourd’hui ! Tu as fait du dénivelé, vas-y, continue ! »

Et ça c’était super motivant. Parce qu’à la maison, on n’a pas forcément quelqu’un avec qui aller courir. Par contre, on peut partager ça aujourd’hui sur les téléphones.

Aline : Oui c’est vrai que l’émulation de groupe est importante. De se soutenir les uns les autres, c’est chouette !

C’était quoi comme application ?

Vincent : C’était Strava. Il en existe plusieurs. Nous on était tous sur Strava. On a tergiversé un peu au début. On en a testé deux ou trois.
Et puis j’avais un copain qui avait une montre qui se connectait bien avec Strava. Ça lui donnait plus de stats et il voulait absolument ça.

Aline : Donc vous êtes partis là-dessus. Super !

Vincent : Ils ont des formules gratuites qui marchent très bien.

Aline : Effectivement, il y a beaucoup de personnes qui ont Strava.

En tout cas, une bonne idée aussi de se lancer des objectifs en groupe.

Ça peut aider à se soutenir, à se motiver et à garder la motivation sur la durée. Parce que c’est vraiment sur la durée, tu l’as bien dit d’ailleurs, que l’on progresse.
Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, ça a duré six mois.

Vincent : Oui, un gros six mois d’entraînement.

Continuer à courir une fois que l’on a atteint son objectif de course à pied ?

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Aline : Et après tu as continué ou pas ?

Vincent : Et non ! Après j’ai fait mon trail puis j’ai complètement arrêté.
Je ne devrais pas dire ça, c’est moche.

Mais j’ai arrêté pendant quelques temps.
J’étais content de l’avoir fait en tout cas.

Là je m’y remets.

Voilà je cours et ça me fait du bien.
Mais je ne vais pas chercher les gros, gros, dénivelés ni les très longues courses. Je vais courir une heure… Je reprends mon rythme de sportif moyen.

Aline : L’essentiel c’est de se faire plaisir. Et puis de bouger sans douleur aux genoux !
As-tu toujours des douleurs aux genoux ?

Vincent : Toujours un peu.
Quand je vais courir autour de chez moi, ça grimpe pas mal.
Donc quand je ne fais pas attention, que j’ai le genou qui rentre… je peux parfois avoir un peu mal aux genoux.  

Ou quand je ne cours pas pendant longtemps et que je m’y remets, et bah voilà ! Mais ça m’inquiète moins.

Et puis ça ne freine pas dans ma pratique, je me suis habitué.
Je sais comment réagir avec ça, donc ce n’est pas un gros souci.

Un projet entrepreneurial né d’une rencontre et d’un défi sportif.

Aline : D’accord, super !
Il me semble que tu m’avais dit qu’avec le kiné qui t’a accompagné pour la préparation de ce trail, finalement vous avez créé des liens forts. Que vous aviez même créer une entreprise ensemble. Tu peux nous en dire un peu plus ?

Vincent : Oui avec plaisir.
J’avais pleins d’exercices à faire pour le genou, pour le renforcement de la cuisse et la jambe.
En fait mon kiné me donnait des exercices à faire pendant la séance et à continuer en dehors.

Donc les premières séances il me donnait un, deux, trois exercices à faire en dehors du cabinet, que je pouvais reproduire à domicile.
Et puis la séance suivante, il m’en donnait de nouveau 3 ou 4, la séance d’après encore et cætera.
Il y a un moment donné où intellectuellement j’ai réussi à en retenir, maximum, je crois, avec un peu d’entraînement quatre, cinq. Mais pas plus.

Donc un jour je vais le voir et puis je lui dis « écoute Charlie, ce n’est pas possible, il faut faire quelque chose pour les exercices parce que tout ce que tu me donnes c’est génial, mais je ne m’en souviens pas. Donc est-ce que tu n’as jamais réfléchi à faire, je ne sais pas, une application sur un téléphone ? Tu m’envoies tous les exercices et moi je les reçois sur le téléphone pour que je puisse les suivre à la maison. »

Et il me dit : « Oui, j’y ai déjà pensé mais c’est compliqué, c’est cher. »

Donc bon, je rentre chez moi.
Puis la semaine qui suit, je vais le voir et je lui dis « J’ai réfléchi. Si je fais une application – je ne l’ai pas dit mais je travaille dans le milieu informatique- si je m’occupe de mettre en place l’application, est ce que c’est quelque chose que tu serai prêt à payer ? Par exemple, sous forme d’abonnement ? »

Il me dit « Ah ouais ouais, avec plaisir, si ce n’est pas trop cher bien sûr ».

Et de là est né l’application qu’on a appelé MonKiné.

C’est une application d’abord pour smartphones sur laquelle on a mis en place toute une base d’exercices kiné.
Que les kinés peuvent utiliser, dans laquelle ils peuvent aller chercher les exercices pour les envoyer sur les téléphones de leurs patients.
Soit par téléphone soit par e-mail.

Le principe c’est d’avoir sur son téléphone des fiches avec les vidéos, les photos, les consignes et cætera.
Plutôt comme pense-bête de choses qu’on a vues en séance d’abord avec son kiné.

Des exercices de kinésithérapeute à suivre chez soi quand on a des genoux fragiles, mais pas uniquement…

Vincent

Aline : Donc là, ce ne sont pas des exercices uniquement pour les genoux, bien sûr.
Il y a des exercices sur tout ce que peut proposer un kiné dans pleins de pathologies différentes.

Pour résumer, l’idée c’est que les personnes viennent au cabinet chez le kiné et quand celui-ci leur donne des choses à faire en plus il leur dit « Sur l’application, il faut faire tel exercice, tel exercice et tel exercice… ».
Il leur envoie les exercices qu’il leur demande de faire et ça leur met des descriptifs, photos et éventuellement vidéos de ce qu’ils ont à faire.
C’est bien ça ?

Vincent : Exactement !  Pour faire quelque chose de très simple, quand le patient se connecte, il ne voit que les exercices lui a envoyé son kiné.

Aline : D’accord. Donc il n’a pas besoin d’aller chercher dans toute une liste, de savoir si ce sont les bons ou pas les bons exercices.
C’est le kiné qui lui envoie juste par rapport à lui et à ce qu’il a besoin de savoir.

Vincent : Exactement.
Donc on a commencé par le sport, qui est quand même ce qu’il y a de plus global et qui me concernait directement.
Et cela me semblait pas mal pourquoi pour commencer.

Ensuite on s’étend doucement, sur les différentes spécialités kiné.
On a le maxillo-faciale avec une personne qui crée des exercices spécifiques là-dessus.
On a des choses autour de la natalité, pour le cancer du sein et caetera.

Donc on met en place des partenariats avec des associations, des kinés spécialisés…
Et comme ça on vient remplir du contenu, d’exercices, sur des « niches » de la kiné, sur des pratiques qui sont beaucoup plus spécifiques et sur lesquelles il y a besoin d’avoir des compétences un peu plus techniques parfois.

On ne fait pas que le genou, on fait tout le corps, le sport en général.  Et au fur et à mesure on vient y rajouter des briques spécialisées.

Aline : Peux-tu juste nous dire, au niveau modèle économique, si c’est payant ou gratuit pour les utilisateurs ?

Vincent : Alors pour les gens qui veulent télécharger l’application, mon premier conseil c’est de demander à son kiné qu’il s’inscrive sur l’application.

Le modèle économique est le suivant.
C’est le kinésithérapeute qui veut donner des exercices à son patient et qui aime avoir des patients qui continuent la rééducation à domicile.
Donc c’est le kiné qui paye un abonnement à la plateforme MonKiné.
Et ensuite il distribue ça gratuitement à tous ses patients.

Il peut leur donner autant d’exercices qu’il veut et pour autant de patients qu’il veut.
Donc le modèle, c’est le kinésithérapeute qui paie l’application comme un service additionnel gratuit pour le patient.

Aline : D’accord super, voilà c’est clair ! Merci ! Est-ce que tu as d’autres choses que tu voulais ajouter sur MonKiné, ou si tu as un message à faire passer en particulier ?

Vincent : Oui. Il y a quelque chose qui nous tient à cœur.
Parce qu’on a des concurrents américains qui ont beaucoup d’expérience, alors je précise que c’est une plateforme 100 % française qui a été faite, par des personnes de la région. C’est une application 100% grenobloise !

Et on est très jeune, on a ouvert mi-mars 2020.
Ce sont les débuts mais ça marche très fort.

Il y a beaucoup de kinés qui ont un besoin sur ce sujet-là parce que jusqu’à aujourd’hui, beaucoup le faisait sur papier.
Ils donnaient les exercices sur papier à leurs patients.

J’espère que l’on va faire gagner beaucoup de temps avec cette application.
Et cela fera plaisir aux kinés de gagner du temps dans leur prescription d’exercices et aux patients parce qu’ils seront d’autant mieux accompagnés quand ils sortiront de leur séance kiné, et qu’ils ne seront pas au cabinet.

Aline : Du coup c’est important de bouger régulièrement, de faire de l’exercice régulièrement.
Il vaut mieux en faire peu mais souvent.

Donc il faut que les kinés puissent donner des choses à faire entre les séances parce que sinon, souvent, ça ne suffit pas. Et bien merci beaucoup pour cet échange !

Vincent : Avec plaisir, merci à toi Aline et bon courage avec Bouge tes genoux !

Aline : Oui, merci beaucoup, à bientôt.

Vincent : Au revoir.

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